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LUPIAC : HOMMAGE À REYNIER SILEGAS RAMIREZ

L’EMDA s’est réunie suite au décès de chef de chœur, Reynier Silegas Ramirez, avec le désir de lui rendre hommage au travers d’une lettre.

« Reynier,

Jamais nous n’aurions pensé qu’aujourd’hui, après une quinzaine d’années à tes côtés, nous devrions t’écrire cette lettre pour te dire Au revoir.

Notre histoire débute en 2005, lors d’un échange culturel avec le festival Tempo Latino (dont tu étais encore le parrain), où l’on avait accueilli La Banda Municipal de Santiago de Cuba, pour un hommage à Compay Segundo, aux Arènes de Vic. Depuis cette rencontre, les liens n’ont fait que se renforcer. Tu avais choisi, à notre plus grande joie, de chanter, faire chanter, et transmettre ton savoir avec ferveur et excellence, en fondant, entre autres, la Chorale d’Artagnan et en créant et participant à de nombreux projets. Tu étais un soleil. En témoignent les paroles d’une ancienne élève : « J’avais 12 ans et au-delà de tout, je me souviens du personnage et de sa lumière. » En 4 jours seulement, nous savions chanter 6 chansons, et même en espagnol, avec une joie intense et inexplicable, qui nous parcourt encore. Qu’on ne le rencontre qu’un instant ou qu’on le connaisse depuis plus longtemps, il était impossible de demeurer indifférent à cette belle âme, à cette énergie. » Tu tenais à ce que, quel que soit le « niveau » de tes élèves, avec rigueur, ténacité et passion, chaque projet puisse donner naissance à une petite merveille musicale. Au travers du Conte musical Babaka, tu as su mettre tout le monde d’accord et offrir à chacun un moment inoubliable. Pour cette soirée musicale, plus de 400 enfants costumés étaient réunis pour chanter et plus de 2000 spectateurs étaient rassemblés pour applaudir à cette représentation extraordinaire. Il reste en chacun de nous cette onde de joie inouïe, dont on parle encore, et qu’on n’oubliera pas.

« Tu nous as été enlevé bien trop tôt, Reynier, et sache que ta lumière et le souvenir de chaque instant de transmission et de partage en ta présence, restera un bonheur accroché à notre cœur ».

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