Les éleveurs du sud-ouest désarmés face à la maladie hémorragique épizootique (MHE)
La maladie hémorragique épizootique (MHE) est causée par un virus qui affecte les ruminants domestiques et sauvages. Les insectes piqueurs hématophages du genre Culicoides transmettent cette maladie aux animaux. En France, la MHE a été découverte pour la première fois en 2023. Le changement climatique contribue directement à sa propagation, permettant aux moucherons vecteurs de la maladie de survivre dans nos régions.
La MHE, également connue sous le nom de maladie hémorragique infectieuse, se propage dans les maisons du sud-ouest. La fièvre, les aphtes et les problèmes respiratoires sont causés par le virus. Les éleveurs sont inquiets.
À Cassagnabère-Tournas dans la Haute-Garonne, 30 des 165 vaches exploitées par Anaïs Loubet ont été touchées par le virus.
Ce virus donne de la fièvre, des aphtes et des problèmes respiratoires. Une maladie connue à tort sous le nom de COVID de la vache, qui est transmise par les moucherons. Il peut causer des problèmes au niveau de la langue des vaches, qui peut pendre au sol et avoir des gros aphtes dans la bouche. La maladie entraîne des boiteries. Les vaches et les taureaux ne mangent plus, ne boivent plus. Ce virus n’est pas dangereux pour l’être humain.
Depuis septembre 2023, le virus est présent en France. Le Sud-Ouest est particulièrement touché, car 3700 foyers y sont comptabilisés et la maladie se propage dans la région. Les éleveurs sont inquiets. Ils déplorent le manque de soutien de la part du gouvernement. « Nous demandons une indemnisation de 5 euros par jour pour chaque veau », explique l’éleveuse. Nous demandons que les frais vétérinaires des animaux malades soient pris en charge. Nous demandons également une indemnisation pour les avortements et les animaux décédés ».
Les exploitants craignent une augmentation de l’épidémie en raison du retour des moucherons au printemps. Ils ont l’intention de se rassembler devant la préfecture de Toulouse le 16 janvier prochain.
