PROTECTION DES CONSOMMATEURS | Renforcement des contrôles de l’origine des produits alimentaires dans le Gers en 2024
Ce jeudi 21 mars, le préfet du Gers, accompagné d’agents du service CCRF (concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) de la DDETSPP (direction départementale de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations) du Gers, s’est rendu dans un supermarché gersois afin de contrôler la véracité des informations délivrées aux consommateurs sur les produits alimentaires.
L’intervention s’inscrit dans le cadre du renforcement des contrôles de l’État annoncé par le Premier ministre en matière de respect de l’origine des produits alimentaires.
Le contrôle a porté sur l’origine des fruits et légumes, des viandes et sur la traçabilité des denrées et visait à contrôler la loyauté de l’information délivrée aux consommateurs et vérifier l’absence de francisation (pratique trompeuse consistant à annoncer une origine française sur un produit importé).
Des anomalies relevées en 2023
Chaque année dans le Gers, plusieurs enquêtes ont lieu chez des distributeurs : en 2023, 76 contrôles ont été menés, ciblant majoritairement les fruits et légumes, les viandes, les produits de la pêche et les produits BIO.
Ces contrôles ont donné lieu à 15 avertissements, une injonction de correction et 4 procès verbaux (selon la gravité de l’infraction). Les non-conformités concernaient l’origine, les signes de qualité, les calibres mais également la francisation de produits.
Plus d’une centaine de contrôles prévus dans le Gers en 2024
Sous l’autorité du préfet du Gers, la DDETSPP 32 s’engage résolument dans le renforcement de ces actions de contrôles, qui constituent un enjeu fort pour le département, terre de productions agricoles dans de nombreux secteurs.
Ce sont ainsi plus de 110 contrôles qui sont prévus en 2024 sur la qualité et la loyauté des fruits et légumes, des viandes (dont foies gras), des vins, sur les signes de qualité ainsi que sur les mentions BIO.
La DDETSPP s’investira également en 2024 dans la recherche de fraudes sur l’approvisionnement des produits servis en restauration collective. [La loi EGALIM fixe l’objectif de garantir au moins 50 % de produits durables et de qualité dont au moins 20 % de produits « bio » dans les repas servis en restauration collective].
Source texte préfet du Gers