Ciné 32 : Conférence et film ” Le surréalisme”
Jeudi 23 janvier • LE SURREALISME
14h30 / SURREALISME, CENT ANS
Conférence de Charlotte de Malet. Tarif : 10€ (à payer à l’entrée à l’UTL)
“Transformer le monde, changer la vie”, voilà le mot d’ordre du surréalisme. Entraîné par André Breton, des poètes, des peintres, des photographes, des cinéastes, ce mouvement, né avec le Manifeste du Surréalisme publié le 15 octobre 1924, a ouvert de multiples champs de pensée et de pratiques artistiques, grâce à un intérêt majeur pour l’inconscient, l’irrationnel, le rêve. Présent sur la scène artistique internationale sur plusieurs décennies, il est rapidement devenu incontournable et a laissé des traces indélébiles sur les arts et notre manière d’aborder le monde.
Après la grande exposition organisée par le centre Pompidou, je vous entraîne dans les arcanes de ce mouvement protéiforme.
16h30 / LE CHARME DISCRET DE LA BOURGEOISIE
De Luis Buñuel. France/1962/1h42. Avec Fernando Rey, Paul Frankeur, Delphine Seyrig.
“Trois nantis, dont l’ambassadeur d’une dictature imaginaire. Et trois dames apprêtées. En tout six grands bourgeois, qui s’apprêtent tout au long du film à passer à table, lorsqu’un événement imprévu diffère chaque fois leur repas. À partir de ce principe d’obstacle, Luis Buñuel s’amuse à brocarder les us et coutumes de la bourgeoisie, ses pulsions sexuelles, ses tromperies, ses malversations. Point d’histoire linéaire, mais un collage au surréalisme bien tempéré, qui appartient à la dernière période, dite française, de la carrière de Buñuel. C’est l’une de ses œuvres les plus célèbres et les plus reconnues (Oscar du meilleur film étranger), qui vaut pour ses bizarreries loufoques (un colonel qui fume de la marijuana, des notables qui se partagent une livraison de cocaïne…) et, surtout, pour l’enchaînement très fluide des rêves, certains annoncés, d’autres révélés après coup, au réveil des personnages. Le must étant cette séquence géniale où les convives entendent soudain les trois coups et voient un grand rideau rouge se lever dans leur dos : ils se découvrent sur une scène de théâtre, avec un public venu assister à une pièce. Image d’angoisse, renchérie par Jean-Pierre Cassel, tout en sueur, disant : « Je ne connais pas le texte. »” Télérama
En partenariat avec l’UTL 32