Incendie à l’Ehpad Saint-Jacques : Une nuit de chaos
Dans la nuit du 3 au 4 août, un incendie s’est déclaré au rez-de-chaussée de l’Ehpad Saint-Jacques à L’Isle-Jourdain. Le feu, qui a pris naissance dans un matelas, a engendré une épaisse fumée se propageant rapidement dans les étages, mettant en péril les 81 personnes présentes dans l’établissement, dont 75 résidents. L’évacuation complète des résidents et du personnel a été effectuée en moins de deux heures grâce à la mobilisation massive des soignants ainsi que des 70 pompiers. « Je dormais profondément. Quand on m’a réveillé, j’ai cru que c’était la fin. » explique un résident de 89 ans Ce drame met en lumière la force du courage collectif. Soignants, pompiers, familles : tous se sont unis pour sauver des vies. Le bilan humain fait état de 17 blessés, dont 3 en urgence absolue, transportés au CHU Purpan de Toulouse. « Nous avons agi sans réfléchir. Il fallait évacuer tout le monde, rapidement » déclare une aide-soignante, « Nous avons formé une chaîne humaine avec les pompiers. Certains résidents étaient désorientés, d’autres en état de panique » ajoute une infirmière. « On ne pense pas à nous, on pense à eux, et c’est tout ». Ces témoignages poignants illustrent un élan de solidarité reconnu au plus haut niveau. La ministre responsable de l’Autonomie et du Handicap a salué « l’engagement exemplaire des sapeurs-pompiers et des soignants mobilisés dès les premières minutes ». Le maire de L’Isle-Jourdain, Francis Idrac, a affirmé que « le pire a été évité » grâce à la réactivité des secours.
Philippe Dupouy, Président du Département, Charlette Boué, Vice-Présidente en charge des Solidarités, ainsi que les équipes de la Direction Générale Adjointe Solidarités du Département, se sont rendus sur les lieux en fin de matinée ce lundi. Je souhaite saluer l’engagement exemplaire de tout le personnel mobilisé dès les premières minutes. Leur réactivité, leur solidarité et leur humanité ont permis d’éviter le pire et d’assurer la sécurité des résidents. »
Les autorités cherchent à comprendre les circonstances de l’incendie. La piste d’une dégradation involontaire du matelas reste privilégiée.