Mobilité, santé, éducation : les maires ruraux du Gers réunis à Lamothe-Goas
Lamothe-Goas a accueilli, samedi 4 octobre, l’Assemblée générale de l’Association des Maires Ruraux du Gers (AMRF), sous la présidence de Cyril Cotonat. L’événement, marqué par une forte participation des élus locaux, a permis d’aborder les grands enjeux qui façonnent l’avenir des territoires ruraux : santé, éducation, mobilité, et cohésion territoriale.
Parmi les intervenants, le député Jean-René Cazeneuve a pris part aux échanges, notamment lors de la table ronde consacrée à la mobilité. Il a rappelé son engagement en faveur du désenclavement du Gers, citant la RN124 comme axe structurant pour le département. Il a également souligné la nécessité de poursuivre les études sur le contournement routier d’Auch.
Sur le volet ferroviaire, le parlementaire a plaidé pour la pérennisation de la ligne Toulouse-Auch, dont il souhaite la reconnaissance comme ligne structurante du réseau national. Il a indiqué avoir saisi le ministre des Transports à ce sujet. Jean-René Cazeneuve soutient également le déploiement de la LGV, la relance de la ligne Agen-Auch, ainsi que l’extension du Service Express Métropolitain (SERM) jusqu’à L’Isle-Jourdain.
Aux côtés de Raymond Vall, Muriel Abadie et Maxime Fourcade, les discussions ont mis en lumière des solutions concrètes pour améliorer la mobilité locale, comme le covoiturage rural développé par Karos dans le Gers et l’Albret. Une initiative saluée comme exemple d’innovation adaptée aux spécificités des territoires.
Le député a également tenu à saluer l’action de la Banque des Territoires, qui a injecté plus de 20 millions d’euros dans le Gers depuis le début de l’année 2025, en soutien aux projets des collectivités locales.
Enfin, Jean-René Cazeneuve a souligné le rôle central des maires ruraux, confrontés aux réalités du terrain et souvent contraints de gérer leurs communes avec des moyens limités. Il a dénoncé le décalage entre les préoccupations des élus ruraux et celles de certains responsables parisiens, appelant à une revalorisation de la péréquation en faveur des territoires les plus fragiles.