Un moment de partage, de réflexion et d’émotion, entre mots et marées.
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Les Lundis en Lecture : le Théâtre du Griot blanc présente la Mer

Dans le cadre de l’opération nationale « 2025, l’Année de la Mer », le Théâtre du Griot vous invite le lundi 17 novembre à 17h30 au Centre Cuzin – Auch, à une soirée de lecture autour de la mer, de ses mystères, de sa beauté et de ses menaces. À travers une sélection de poèmes et de textes, cette lecture souhaite apporter la voix de l’écriture à la sensibilisation collective pour la préservation des océans. Elle sera suivie du verre de l’amitié.

Entrée : 5 € Contact : 06 84 20 33 2

Nous sommes attachés à la diversité des propositions que nous vous faisons de mois en mois. Après la lecture d’une pièce culte, en quelque sorte, et d’une correspondance des plus riches, nous vous proposons ce mois de novembre une lecture thématique.
C’est une formule que nous n’avions pas envisagée dans un premier temps, mais un jour, sans que nous l’ayons prémédité, l’envie nous est venue de nous donner à entendre ensemble des écrits sur les arbres . Nous l’avons fait et, à notre joyeux étonnement, vous avez fait bon accueil aux textes que nous avions sélectionnés. Nous avons pensé que c’était parce que, beaucoup parmi nous et parmi vous, aiment ces amis muets depuis toujours sans explication raisonnable, mais aussi peut-être parce que «l’air du temps » qui veut développer en nous une sensibilité affinée au vivant, réveille en nous tous « le sentiment de la nature » cher aux romantiques. Depuis, nous avons intégré cette formule à notre programmation à côté de l’illustration des divers genres littéraires. Et il nous semble qu’elle a gardé votre faveur si nous satisfaisons à un choix de textes exigeant.
Ce mois de novembre, c’est une évocation de la Mer que nous vous proposons. Dans le climat d’inquiétude impuissante qui s’installe dans notre société sur l’état de notre planète, les appels à des prises de conscience et à des mesures de
protection, pour assurer sa survie même, fusent de toute part. Il est tout naturel de voir cibler l’eau, origine et sauvegarde de la vie. Ainsi la France a décrété 2025 Année de la Mer et des Océans, sous le titre La Mer en commun, soucieuse manifestement de nous faire réaliser que c’est un bien naturel universel, qui nous lie mondialement pour assurer sa protection.
Nous avons choisi d’apporter notre concours à cette sensibilisation ou, plutôt, nous avons été portés à le faire instantanément, tant la mer est partout en littérature, aussi bien chez les poètes que chez les prosateurs. Et la littérature, qui est ce que nous explorons ensemble , est une voie incomparable pour affiner notre sensibilité et nous éveiller à des causes humanistes, par exemple rejoindre tous les êtres humains de bonne volonté sur le terrain de la vigilance écologique, où il paraît sage , oui, d’établir
de manière toujours plus adaptée les droits de la Mer et des Océans. Car l’immense étendue d’eau terrestre où baignent nos terres, est, oui, un être vivant, fragile et mortel de ce fait. Ne voyez, bien sûr, dans ces considérations, aucune intention de vous enrôler dans quelque action que ce soit.
En littérature, La Mer est partout, de l’Odyssée d’Homère aux Vieilles femmes et la Mer de Yannis Ritsos, le grand poète résistant grec du temps des « Colonels », pour citer un pays phare de notre culture européenne. En passant , dans notre langue , où nous puisons en priorité, et ailleurs , par Tristan et Yseut, La Tempête, Les travailleurs de la mer, Pêcheur d’Islande, Ondine, Le vieil homme et la mer , des poèmes de Victor Hugo, Baudelaire, Valéry, des chansons de nos chanteurs- compositeurs-interprètes, Charles Treinet, Léo Ferré . De ceux-ci, vous entendrez probablement quelque chose, mais aussi de bien d’autres. Nous allons faire une belle part à la poésie que nous goûtons particulièrement et qui a produit des pépites sur ce thème.
Testez chacun et chacune ce qui vous vient en mémoire et se présente à votre esprit quand vous pensez mer ou océan. Cette préparation personnelle donnera en vous plus d’écho à notre proposition.

Geneviève Bigeure

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