La journée internationale des droits de l’enfant c’est aujourd’hui

A l’occasion de cette journée spéciale, revenons sur les principaux droits entérinés par cette convention relative aux droits de l’enfant !

“Pour chaque enfant, tous ses droits”

Apprendre aux enfants leurs droits, tout comme leurs devoirs, fait partie intégrante de l’éducation de nos enfants pour en faire de futurs citoyens avertis et des adultes responsables.

Le 20 novembre est le jour de l’adoption par l’Assemblée de la Déclaration des droits de l’enfant, en 1959, et de la Convention relative aux droits de l’enfant, signée en 1989. Les droits de l’enfant sont inscrits dans cette convention signée par de nombreux pays dans le monde. Ces pays s’engagent ainsi à protéger leurs enfants par des mesures et des lois afin de leur assurer un environnement sécurisé et sain.

“Pour chaque enfant, tous ses droits” est le thème officiel lancé par le gouvernement pour 2023.Vos enfants vous donc être exposés durant cette semaine à certaines actions éducatives autour de ces droits singuliers. Des ateliers ou des dialogues seront mis en place dans les établissements, et ce sujet est souvent travaillé aussi par les centres de loisirs des écoles. L’occasion pour nous de revenir sur ces droits fondamentaux. 

Connaissez-vous les principaux droits de l’enfant ? 

La convention contient 54 articles, mais repose sur quatre piliers fondamentaux :  

  • Le droit à la non-discrimination :  le droit d’être respecté, quelle que soit sa couleur de peau, son origine, sa religion, son sexe, son statut social ou son éventuel handicap
  • L’intérêt supérieur de l’enfant dans les décisions éventuelles le concernant
  • Le droit à la vie : celui de pouvoir vivre en paix, en santé, d’être protégé contre toutes formes de violences qu’elles soient physiques, morales incluant toutes les atrocités possibles telles que les abus sexuels, l’exploitation, notamment en temps de guerre, les drogues…
  • Le droit à l’expression de ses opinions et celui de demander que celles-ci soient écoutées et respectées 

On retrouve bien sûr aussi le droit à une éducation de qualité, le droit à l’information ou encore le droit à la vie privée, au repos, tout comme aux loisirs.

Un déficit dans l’exercice du droit aux loisirs selon la Défenseuse des droits

Ce dernier droit est d’ailleurs au cœur d’un rapport publié le 15 novembre par la Défenseuse des droits : le repos et les activités de loisirs qu’elles soient culturelles ou sportives seraient parfois négligés ou inégalement respectés. «Il y a un écart entre le droit aux loisirs, à la culture et au sport, qui existe dans nos textes, et la réalité vécue par les enfants», a expliqué Claire Hédon à l’AFP, en présentant le rapport annuel sur les droits de l’enfant, consacré cette année à ce sujet.

«Le repos et le sommeil, le jeu et le mouvement, la découverte du monde extérieur et de soi, sont inhérents au développement de l’enfant, tant d’un point de vue physique et pédagogique que social et culturel», souligne l’autorité administrative indépendante qui a consulté 3 600 enfants. «Ce n’est pas un petit droit, un droit secondaire. […] Ces activités permettent le développement  de l’enfant, son insertion sociale, son éducation et son épanouissement personnel», relève-t-elle. La Défenseuse des droits demande ainsi que l’enseignement obligatoire de la pratique sportive à l’école et au collège (trois heures hebdomadaires) soit pleinement respecté.

Enfin, gardez en tête que cette convention est une base précieuse, notamment pour intervenir si vous constatez dans votre entourage un enfant qui vous semble maltraité ou si vous estimez que certains de ses droits ne sont pas respectés. Le Défenseur des droits est un intermédiaire entre vous (ou l’enfant) et l’administration. Parmi l’ensemble de ses missions, il doit veiller aux droits de l’enfant et à ses intérêts. En principe, un enfant peut le saisir notamment lorsqu’il a des difficultés avec ses parents ou avec son école par exemple.

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